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La nuit au pas

Isabelle Cornaz

 J’ai aimé profondément une ville – Moscou – qui a changé avec le temps, une partie de ce que j’aimais a disparu. J’ai commencé un récit dans lequel elle serait l’héroïne, un essai sur ses motifs réels ou fantasmés, ses trous et l’immensité du pays tout autour. Ce territoire est devenu un corps de rumeurs et de fossiles marins, un corps d’amours et de souvenirs, un corps d’une insoutenable violence.

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Isabelle Cornaz a vécu longuement à Moscou où elle a travaillé en qualité de journaliste. Se remémorant les détails de sa vie moscovite, elle dresse, dans La nuit au pas, un portrait ambivalent de la ville. S’y dévoile le corps de Moscou, ses cours intérieures, ses lieux invisibles et les marques de sa gentrification. Le récit s’éloigne ponctuellement de la capitale, de la proche banlieue jusqu’au cercle polaire, en survolant les villes secrètes de Russie.

Entre le songe des souvenirs et la réalité de la guerre qui traverse le récit comme des déflagrations, on avance au pas dans ce paysage désormais inaccessible à l’auteure.

La nuit au pas est un récit sur notre rapport à l’espace, à la mémoire et à la disparition.

 

Coups de ♥ des libraires

Adeline Gadomski, Payot Sion:

«Une claque! Quatre-vingts pages pour embrasser une ville, Moscou, dans toute sa splendeur, son insoutenable violence et sa complexité. Quatre-vingts pages à lire une première fois frénétiquement, parce que les images fortes s'enchaînent, puis plus lentement pour apprécier le style précis, poétique et flamboyant d'Isabelle Cornaz.»

Aurélie Garreau au Monte en l'air:

«Chuchoter la Russie et Moscou aujourd'hui, est forcément un exercice périlleux, pourtant Isabelle Cornaz y parvient magnifiquement avec ce court récit fragmentaire qui nous fait sentir les mille facettes d'une ville aujourd'hui honnie parce que traversée par la tragique histoire de la guerre.»

Frédéric Harscouët chez Durance

«Isabelle Cornaz traverse une Russie en guerre, une Russie qu'elle connaît bien, et depuis longtemps, mais qui se dévore elle-même. Et les fragments qui composent cet admirable texte hurlent le désarroi de qui a aimé ce pays. On y est en mouvement, comme chez Cendrars, on y évoque des guerres, ici à l'Ouest, hier vers l'Orient. On y sent la tristesse de l'auteure et la nostalgie d'un monde qui, peut-être, jamais ne fut!»
 
Maylis Morel, Le Kairn:

«Déambulation moscovite décrivant des instantanés et ce qu’ils évoquent, au croisement de l’actualité et de l’histoire passée et actuelle de la Russie.»

Prix Jacques Allano

Lire à Saint-Brieuc décerne le Prix Jacques Allano 2024 à «La nuit au pas» d’Isabelle Cornaz!

Remise du prix et table ronde avec les auteurs à Saint-Bireuc le 13 avril

Retenir Moscou dans La Liberté

«Isabelle Cornaz ne se borne pas à reconstituer le puzzle de Moscou. Dans La nuit au pas, elle parcourt la Russie, du cercle polaire à Iochkar-Ola, ville dont l’ex-gouverneur (aujourd’hui en prison pour corruption) avait fait ériger des copies de palais et châteaux européens. En promeneuse attentive, l’autrice zoome sur des détails touchants ou choquants. Sa prose poétique se fraie un chemin parmi les parcs éclairés par des lampadaires LED en forme de clochettes, l’odeur d’asphalte mouillé, les blocs de neige noirâtres, les chantiers visant à doter la ville des “attributs d’un monde globalisé” et les inscriptions contre l’invasion de l’Ukraine. Autant de vestiges d’un monde aimé auquel elle a dit adieu.» – Geneviève Bridel

Isabelle Cornaz dans Drôle d’époque, RTS

Isabelle Cornaz dans Drôle d'époque sur RTS La Première:

Une évocation en clair-obscur de la Russie aujourd'hui dans Journal de Cossonay

«À la manière d’un carnet de voyage, fait de choses vues, d’évocations poétiques, de notes, de souvenirs, de fragments griffonés sur un bout de papier, la journaliste Isabelle Cornaz nous offre un portrait intimiste d’une ville immense et de ses habitants, Moscou.» – Marie Nora, La Chaux

La nuit au pas dans L'Obs

«Elle raconte, comme si elle décrivait un territoir intime, les datchas où elle passait les étés, les cours intérieurs qui constituent  une ville secrète à l’intérieur de la ville, les Russes qui partent pour échapper à la conscription. "Moscou est une somme de fantasmes, de muscles et de murmures." Et le récit d’Isabelle Cornaz en est la poétique d’évocation» – Didier Jacob

L’entretien littéraire de Mathias Enard dans La salle des Machines, France Culture

Découvrez l'interview d’Isabelle Cornaz dans La salle des machines sur France Culture.

«La nuit au pas est composé de fragments qui dessinent un portrait singulier de la ville de Moscou. Isabelle Cornaz rapporte ces moments de vie vécus en Russie: “j’avais cette envie d’encapsuler la ville, de la décrire et de la saisir. Et j’étais souvent face à une saturation d’images, qui correspondait aussi au côté foisonnant de cette ville”. Elle retrace ses routines du quotidien et l’intimité de cette ville – ses cours intérieures, ses datchas. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la romancière interroge: est-ce qu'il existe un refuge pour ces souvenirs? Elle prolonge cette interrogation et ajoute: “comment le territoire nous traverse et nous façonne?” La guerre traverse ce récit de La nuit au pas. On y découvre les résonances entre ces fragments poétiques.»

 

La nuit au pas, Isabelle Cornaz dans Magazine LivreSuisse

«Par touches impressionnistes, elle convoque pêle-mêle images et anecdotes, faits divers et citations, tel un carnet de notes, dressant un portrait sensible de la mue permanente de cette ville. On se laisse emmener, on marche dans la rue, on pénètre dans un immeuble, le texte nous imprègne de sa poésie et "peut-être le mieux serait de ne garder de Moscou aucune photo".» – Guy Chevalley

Fragments moscovites dans L'écho Magazine

«S’il existe une philosophie incertaine du souvenir, Isabelle Cornaz en a rédigé le bréviaire poétique.» – Thibaut Kaeser

Isabelle Cornaz sur France Inter dans La librairie francophone

Isabelle Cornaz était l’invitée d’Emmanuel Khérad ce samedi, pour parler de La nuit au pas dans l’émission La librairie francophone.

Interview d’Isabelle Cornaz dans Fémina

«un livre d’une grande beauté poétique [... qui] baigne d’une teinte qui contient dans le même temps le soleil, le brouillard, la nuit» – Géraldine Savary

La nuit au pas, Isabelle Cornaz dans Arcinfo

«Isabelle Cornaz décrit Moscou et la Russie par fragments de ce qu’elle en a aimé, et la violence qui les traverse. Un récit imagé qui questionne le rapport à l’espace et à l’histoire.» – Laurence de Coulon

Sanglots moscovites dans Le Matricule des Anges

«Rassemblant souvenirs, petites scènes d’ambiance, croquis du quotidien et remarques sur l’urbanisme ou l’actualité, son voyage en terre étrange nous rappelle tout à la fois ce qui fait le charme de la Russie et ce qui nous retient d’y gambader inconsidérément.» – Éric Dussert

Mosaïque moscovite dans Le Courrier

«"J’ai pensé à Moscou comme à un détail, une fleur." C’est en glaneuse, avec parcimonie et sans aplomb qu’Isabelle Cornaz fait bouquet dans La Nuit au pas. Recueil de fragments, de motifs et de notes de carnet retravaillées qui composent la mémoire vacillante d’une ville immense où elle aimait flâner.» – Maxime Maillard

La nuit au pas, Isabelle Cornaz dans La viduité

«L’intime et l’universel se dévoile et se révèle par barrières. On apprend alors la passion moscovite pour les barrières, "le sol est zébré, d’ombres et de soleil." Des barrières entre les tombes. Des barrières qui ne cessent de s’effriter, un territoire que l’on découvre par instantanés. "Les cabanons à poubelles sont entourés d’un grillage fermé à clé, mais troué." La nuit au pas accumule ainsi des anecdotes, en apparences dérisoires, souvent touchantes par leurs ellipses: "Aborder ce territoire chaotique, sans lien entre les choses."»

Les nouveaux visages de la rentrée dans Le Figaro

Isabelle Cornaz est un des nouveaux visages de la rentrée littéraire du Figaro littéraire:
«C'est avec une délicatesse proche de la grâce qu’Isabelle Cornaz revient sur ses années passées à Moscou. Cette finesse du regard illumine les pages de La Nuit au pas, à travers une suite de sensations, d’impressions, restituées par de brefs tableaux et saynètes.» – Thierry Clermont

La nuit au pas dans Le lorgnon mélancolique

«Parmi mes lectures de l’été, La nuit au pas d’Isabelle Cornaz est l’une des plus fortes. Voilà un livre selon mon cœur: de petites touches, retouches de façon kaléidoscopique, c’est-à-dire approchées et cumulatives pour dresser le portrait mi-réel mi-fantasmé d’une ville d’autant plus aimée qu’elle est insaisissable – et au-delà, l’âme d’une société que l’on peine à comprendre.» – Patrick Corneau

La nuit au pas dans Archiscopie, n°34

«Son premier roman raconte ses découvertes, ses souvenirs et sa perception des espaces moscovites avec ses bania, ses barrières, ses forêts de tuyaux et de fils électriques, ses territoires sacrés et interdits, notamment ceux autour du pouvoir présidentiel.»

La nuit au pas dans L’Or des livres

«Ce texte profondément poétique plein de fraîcheur, de tendresse et de tristesse, nous plonge dans un temps suspendu, nous donnant l’impression de marcher comme un somnambule sur le fil du réel.» – Emmanuelle Caminade

Réflexion poétique sur fond de violence dans QWERTZ

Isabelle Cornaz est l'invitée de Sarah Clément sur QWERTZ pour la parution de son premier livre La nuit au pas.

 

La nuit au pas, Isabelle Cornaz dans La Gruyère

«Ce premier livre très réussi invite à une flânerie dans un monde qui s’éloigne.» – Éric Buillard

La nuit au pas dans 24 Heures

«Comment parler de Moscou aujourd'hui? Cette ville, la journaliste romande Isabelle Cornaz y a vécu, notamment en qualité de correspondante pour la RTS. Ses souvenirs d'une capitale à laquelle elle n'a plus accès, et qui déjà  s'effacent, se mêlent aux réalités de la guerre dans un premier livre pourtant très différent d'un reportage journalistique. La forme fragmentaire suggère plutôt le rêve éveillé. Dans une langue poétique parfois proche du haïku, elle compose, par touches, une image de la mégapole, de ses habitants et des soubresauts qui la traversent. (...) En filigrane se dessine une intéressante réflexion sur la gestion d'un territoire aussi gigantesque, et sur cette obstination à vouloir encore "prendre des terres pour avoir l'air fort". Dans la capitale, les aménagements urbains reflètent aussi les intentions du pouvoir: "Avec les ans, Moscou est devenue sucrée", du sucre pour endormir la rebellion.» – Caroline Rieder

Une écrivaine face aux mirages russe dans Le Temps

«La Nuit au pas est un livre comme chuchoté. Composé de fragments, de notes, d’éclats de souvenirs, de choses vues et entendues; autant d’instants fugaces qui, mis bout à bout, proposent le portrait kaléidoscopique d’un lieu, d’une ville, hautement inflammable: Moscou. Plus largement, avec un art du collage, des frictions d’atmosphères et des évocations, ce premier livre pose des questions intimes (comment un lieu s’immisce au plus profond de soi, qu’est-ce qui fait la réalité d’un territoire? Ce qu’en dit l’histoire officielle? Ou ce qui ne se raconte pas, l’ordinaire, l’insignifiant?) et politiques (comment la guerre modifie les êtres, les lieux? Comment la "Nuit" du titre se répand dans les rues, dans les têtes?)» – Lisbeth Koutchoumoff

La Nuit au pas en avant-critique dans Livres Hebdo

«La géopoétique est parfois plus éloquente que la géopolitique.» 

Laurent Lemire

fiche de presse: La nuit au pas
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couverture HD: La nuit au pas
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portrait 1: Isabelle Cornaz ©Magali Dougados
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portrait 2: Isabelle Cornaz ©Magali Dougados
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portrait 3: Isabelle Cornaz ©Vanessa Rampton
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Titre La nuit au pas
Auteur Isabelle Cornaz
Date de parution 31/08/2023
Format 14 x 21 cm
Nombre de pages 88
ISBN 9782889601202
Isabelle Cornaz

Isabelle Cornaz est née en 1982 dans une famille suisse et espagnole. Cette double origine, qui a beaucoup compté, a orienté ses études et l’a amenée à vivre une dizaine d’années à l’étranger, principalement à Moscou. 

Après des études de langues russe et espagnole à l’Université de Genève puis un master à Londres en politique russe et études des nationalismes, elle travaille en qualité de journaliste pour différents médias francophones. Elle est aujourd’hui à la rubrique internationale de la Radio Télévision Suisse. 

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