La Filiale

Sergueï Dovlatov

Traduit du russe par Christine Zeytounian-Beloüs

La Filiale met en scène Dalmatov, l’alter ego de Dovlatov, journaliste qui doit rendre compte de l’événement et va se confronter au désespoir tragicomique de cette diaspora russe, ainsi qu’à une apparition: son premier grand amour, la fatale Tassia. La Filiale est d’abord un grand roman sur l’amour, où le narrateur se laisse porter par ses souvenirs: ceux de l’humiliation et du doute, des transports et des joies. Dans les récits de Dovlatov, l’autobiographie se conjugue à l’autodérision, à travers anecdotes et réflexions. La Filiale, à ce titre, demeure le récit le plus intime de l’auteur en mettant en scène sa première femme, Anastasia Meleshko.

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«L’émigration était quelque chose comme “la filiale de la Russie future”», ce constat ironique, le narrateur le fait lors du congrès de dissidents sur l’avenir de la Russie qui se tient en Californie. La Russie est alors encore soviétique et beaucoup d’émigrés pensent non seulement représenter l’avenir du pays mais nourrissent également le secret espoir d’être l’avenir du monde occidental. Envoyé par la radio Troisième vague, qui émet en russe depuis New York, le narrateur dissèque avec un humour décapant la réalité absurde de ce symposium.
La Filiale met en scène Dalmatov, l’alter ego de Dovlatov, journaliste qui doit rendre compte de l’événement et va se confronter au désespoir tragicomique de cette diaspora russe; ainsi qu’à une apparition: son premier grand amour, la fatale Tassia. La Filiale est d’abord un grand roman sur l’amour, où le narrateur se laisse porter par ses souvenirs. Ceux de l’humiliation et du doute, des transports et des joies.
Dans les récits de Dovlatov, l’autobiographie se conjugue à l’autodérision, à travers anecdotes et réflexions. La Filiale, à ce titre, demeure le récit le plus intime de l’auteur en mettant en scène sa première femme, Anastasia Meleshko.

"Sans emphase, sur un ton apparemment désinvolte, le grand auteur satirique russe Sergueï Dovlatov (1941-1990) explore la manière dont l'émigration vide l'existence du héros de sa substance. Rétrospectivement, l'exil dématérialisera même son passé soviétique, son enfance. Seul subsistera le souvenir doux-amer de l'ancien amour. Et le rire. Celui dont parlait Gogol: " Le rire à travers les larmes invisibles"."

  • Sylvie Tanette signe un bel article sur La Filiale dans Les Inrockuptibles, 10 mai 2019.

Nul n'est prophète en sa Russie dans Le temps

Contraint à l’exil après une vie dans les marges, Sergueï Dovlatov n’a eu de cesse de raconter son pays et ses dérives. «La Valise» donne toute la mesure de sa douce ironie

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Titre La Filiale
Auteur Sergueï Dovlatov
Traducteur Traduit du russe par Christine Zeytounian-Beloüs
Date de parution 10/05/2019
Format 14 x 21 cm
Nombre de pages 136
ISBN 978-2-94043-198-4
Sergueï Dovlatov

Sergueï Dovlatov (1941-1990) est né dans l’Est de la Russie. Journaliste dans des journaux de province, il ne sera jamais publié de son vivant en Union Soviétique, où ses écrits sont taxés d’«idéologiquement hostiles». Il émigre aux États-Unis en 1978 (à 37 ans). Ses écrits, romans et nouvelles, des comédies autobiographiques, y sont enfin publiés, notamment dans The New Yorker. Il est aujourd'hui unanimement acclamé par la critique russe et ses récits sont très populaires en Russie.

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