
Des cités détruites au monde inaltérable : Journal d'Italie
Max Picard
Traduit de l’allemand par Jean-Jacques Anstett
Une promenade contemplative et intemporelle dans l’Italie de l’après-guerre sur les traces de l’intériorité et de la beauté salvatrice.
Avant-propos de Giani Stuparich
Introduction de Silvano Zucal
Postface de Michael Picard
CHF 24 / € 20
Les pérégrinations lentes de l'auteur, à la rencontre d’une Italie en pleine métamorphose au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, dessinent en creux une sorte de geographia perennis où la ténacité d’une culture, l’insistance de la nature et l’écoute patiente d’un regard empreint de métaphysique jalonnent des chemins buissonniers de résistance, comme autant de voies dérobées au spectre de la destruction dans le siècle.
« Livre d’images sur des images », selon les mots du fils de l’auteur, son itinéraire s’offre comme une propédeutique en forme d’élévation spirituelle, « une école pour apprendre à poser un regard imagé sur les choses et sur les êtres ».
Patrick Corneau à propos de Max Picard dans Le lorgnon mélancolique
Vous cherchez un «livre de vacances», un livre pour vous évader, prendre la poudre d’escampette de la rabâcheuse quotidienneté avec ses ennuis et ses déceptions? Un livre pour voyager dans le temps et l’espace sans perdre pied? J’ai mieux à vous proposer: un livre qui serait tout cela à la fois et, sans être une fuite dans le pur divertissement, vous exhausserait, vous élèverait par sa profonde dimension de sapience, de sagesse.
Titre | Des cités détruites au monde inaltérable : Journal d'Italie |
---|---|
Auteur | Max Picard |
Traducteur | Traduit de l’allemand par Jean-Jacques Anstett |
Date de parution | 17/06/2022 |
Format | 14 x 21 cm |
Nombre de pages | 260 |
ISBN | 978-2-8896-0078-6 |

Médecin de formation, philosophe et écrivain de langue allemande vivant en retirance dans le Tessin à partir des années vingt, Max Picard (1888-1965) fut l'ami d'Emmanuel Lévinas – qui lui emprunta sa notion de «visage humain» – et l'auteur prolifique d'ouvrages inspirés, à mi-chemin de la réflexion philosophique et de la contemplation poétique. Sa pensée, en dialogue subtil avec le romantisme allemand (Goethe, Hölderlin, Novalis) aussi bien qu'avec les grands textes de la Mystique, aborde avec beaucoup de délicatesse des thèmes qui seront plus tard repris par la phénoménologie française: le visage, le paysage, le silence, le langage, la rumeur, l'extase.