Isabelle Cornaz
Isabelle Cornaz est née en 1982 dans une famille suisse et espagnole. Cette double origine, qui a beaucoup compté, a orienté ses études et l’a amenée à vivre une dizaine d’années à l’étranger, principalement à Moscou.
Après des études de langues russe et espagnole à l’Université de Genève puis un master à Londres en politique russe et études des nationalismes, elle travaille en qualité de journaliste pour différents médias francophones. Elle est aujourd’hui à la rubrique internationale de la Radio Télévision Suisse.
Extraits de presse
Retenir Moscou dans La Liberté
«Isabelle Cornaz ne se borne pas à reconstituer le puzzle de Moscou. Dans La nuit au pas, elle parcourt la Russie, du cercle polaire à Iochkar-Ola, ville dont l’ex-gouverneur (aujourd’hui en prison pour corruption) avait fait ériger des copies de palais et châteaux européens. En promeneuse attentive, l’autrice zoome sur des détails touchants ou choquants. Sa prose poétique se fraie un chemin parmi les parcs éclairés par des lampadaires LED en forme de clochettes, l’odeur d’asphalte mouillé, les blocs de neige noirâtres, les chantiers visant à doter la ville des “attributs d’un monde globalisé” et les inscriptions contre l’invasion de l’Ukraine. Autant de vestiges d’un monde aimé auquel elle a dit adieu.» – Geneviève Bridel
Isabelle Cornaz dans Drôle d’époque, RTS
Isabelle Cornaz dans Drôle d'époque sur RTS La Première:
Une évocation en clair-obscur de la Russie aujourd'hui dans Journal de Cossonay
«À la manière d’un carnet de voyage, fait de choses vues, d’évocations poétiques, de notes, de souvenirs, de fragments griffonés sur un bout de papier, la journaliste Isabelle Cornaz nous offre un portrait intimiste d’une ville immense et de ses habitants, Moscou.» – Marie Nora, La Chaux
La nuit au pas dans L'Obs
«Elle raconte, comme si elle décrivait un territoir intime, les datchas où elle passait les étés, les cours intérieurs qui constituent une ville secrète à l’intérieur de la ville, les Russes qui partent pour échapper à la conscription. "Moscou est une somme de fantasmes, de muscles et de murmures." Et le récit d’Isabelle Cornaz en est la poétique d’évocation» – Didier Jacob
L’entretien littéraire de Mathias Enard dans La salle des Machines, France Culture
Découvrez l'interview d’Isabelle Cornaz dans La salle des machines sur France Culture.
«La nuit au pas est composé de fragments qui dessinent un portrait singulier de la ville de Moscou. Isabelle Cornaz rapporte ces moments de vie vécus en Russie: “j’avais cette envie d’encapsuler la ville, de la décrire et de la saisir. Et j’étais souvent face à une saturation d’images, qui correspondait aussi au côté foisonnant de cette ville”. Elle retrace ses routines du quotidien et l’intimité de cette ville – ses cours intérieures, ses datchas. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la romancière interroge: est-ce qu'il existe un refuge pour ces souvenirs? Elle prolonge cette interrogation et ajoute: “comment le territoire nous traverse et nous façonne?” La guerre traverse ce récit de La nuit au pas. On y découvre les résonances entre ces fragments poétiques.»
La nuit au pas, Isabelle Cornaz dans Magazine LivreSuisse
«Par touches impressionnistes, elle convoque pêle-mêle images et anecdotes, faits divers et citations, tel un carnet de notes, dressant un portrait sensible de la mue permanente de cette ville. On se laisse emmener, on marche dans la rue, on pénètre dans un immeuble, le texte nous imprègne de sa poésie et "peut-être le mieux serait de ne garder de Moscou aucune photo".» – Guy Chevalley
Fragments moscovites dans L'écho Magazine
«S’il existe une philosophie incertaine du souvenir, Isabelle Cornaz en a rédigé le bréviaire poétique.» – Thibaut Kaeser
Isabelle Cornaz sur France Inter dans La librairie francophone
Isabelle Cornaz était l’invitée d’Emmanuel Khérad ce samedi, pour parler de La nuit au pas dans l’émission La librairie francophone.
Interview d’Isabelle Cornaz dans Fémina
«un livre d’une grande beauté poétique [... qui] baigne d’une teinte qui contient dans le même temps le soleil, le brouillard, la nuit» – Géraldine Savary
La nuit au pas, Isabelle Cornaz dans Arcinfo
«Isabelle Cornaz décrit Moscou et la Russie par fragments de ce qu’elle en a aimé, et la violence qui les traverse. Un récit imagé qui questionne le rapport à l’espace et à l’histoire.» – Laurence de Coulon
Sanglots moscovites dans Le Matricule des Anges
«Rassemblant souvenirs, petites scènes d’ambiance, croquis du quotidien et remarques sur l’urbanisme ou l’actualité, son voyage en terre étrange nous rappelle tout à la fois ce qui fait le charme de la Russie et ce qui nous retient d’y gambader inconsidérément.» – Éric Dussert
Mosaïque moscovite dans Le Courrier
«"J’ai pensé à Moscou comme à un détail, une fleur." C’est en glaneuse, avec parcimonie et sans aplomb qu’Isabelle Cornaz fait bouquet dans La Nuit au pas. Recueil de fragments, de motifs et de notes de carnet retravaillées qui composent la mémoire vacillante d’une ville immense où elle aimait flâner.» – Maxime Maillard
La nuit au pas, Isabelle Cornaz dans La viduité
«L’intime et l’universel se dévoile et se révèle par barrières. On apprend alors la passion moscovite pour les barrières, "le sol est zébré, d’ombres et de soleil." Des barrières entre les tombes. Des barrières qui ne cessent de s’effriter, un territoire que l’on découvre par instantanés. "Les cabanons à poubelles sont entourés d’un grillage fermé à clé, mais troué." La nuit au pas accumule ainsi des anecdotes, en apparences dérisoires, souvent touchantes par leurs ellipses: "Aborder ce territoire chaotique, sans lien entre les choses."»
Les nouveaux visages de la rentrée dans Le Figaro
Isabelle Cornaz est un des nouveaux visages de la rentrée littéraire du Figaro littéraire:
«C'est avec une délicatesse proche de la grâce qu’Isabelle Cornaz revient sur ses années passées à Moscou. Cette finesse du regard illumine les pages de La Nuit au pas, à travers une suite de sensations, d’impressions, restituées par de brefs tableaux et saynètes.» – Thierry Clermont
La nuit au pas dans Le lorgnon mélancolique
«Parmi mes lectures de l’été, La nuit au pas d’Isabelle Cornaz est l’une des plus fortes. Voilà un livre selon mon cœur: de petites touches, retouches de façon kaléidoscopique, c’est-à-dire approchées et cumulatives pour dresser le portrait mi-réel mi-fantasmé d’une ville d’autant plus aimée qu’elle est insaisissable – et au-delà, l’âme d’une société que l’on peine à comprendre.» – Patrick Corneau
La nuit au pas dans Archiscopie, n°34
«Son premier roman raconte ses découvertes, ses souvenirs et sa perception des espaces moscovites avec ses bania, ses barrières, ses forêts de tuyaux et de fils électriques, ses territoires sacrés et interdits, notamment ceux autour du pouvoir présidentiel.»
La nuit au pas dans L’Or des livres
«Ce texte profondément poétique plein de fraîcheur, de tendresse et de tristesse, nous plonge dans un temps suspendu, nous donnant l’impression de marcher comme un somnambule sur le fil du réel.» – Emmanuelle Caminade
Réflexion poétique sur fond de violence dans QWERTZ
Isabelle Cornaz est l'invitée de Sarah Clément sur QWERTZ pour la parution de son premier livre La nuit au pas.
La nuit au pas, Isabelle Cornaz dans La Gruyère
«Ce premier livre très réussi invite à une flânerie dans un monde qui s’éloigne.» – Éric Buillard
La nuit au pas dans 24 Heures
«Comment parler de Moscou aujourd'hui? Cette ville, la journaliste romande Isabelle Cornaz y a vécu, notamment en qualité de correspondante pour la RTS. Ses souvenirs d'une capitale à laquelle elle n'a plus accès, et qui déjà s'effacent, se mêlent aux réalités de la guerre dans un premier livre pourtant très différent d'un reportage journalistique. La forme fragmentaire suggère plutôt le rêve éveillé. Dans une langue poétique parfois proche du haïku, elle compose, par touches, une image de la mégapole, de ses habitants et des soubresauts qui la traversent. (...) En filigrane se dessine une intéressante réflexion sur la gestion d'un territoire aussi gigantesque, et sur cette obstination à vouloir encore "prendre des terres pour avoir l'air fort". Dans la capitale, les aménagements urbains reflètent aussi les intentions du pouvoir: "Avec les ans, Moscou est devenue sucrée", du sucre pour endormir la rebellion.» – Caroline Rieder
Une écrivaine face aux mirages russe dans Le Temps
«La Nuit au pas est un livre comme chuchoté. Composé de fragments, de notes, d’éclats de souvenirs, de choses vues et entendues; autant d’instants fugaces qui, mis bout à bout, proposent le portrait kaléidoscopique d’un lieu, d’une ville, hautement inflammable: Moscou. Plus largement, avec un art du collage, des frictions d’atmosphères et des évocations, ce premier livre pose des questions intimes (comment un lieu s’immisce au plus profond de soi, qu’est-ce qui fait la réalité d’un territoire? Ce qu’en dit l’histoire officielle? Ou ce qui ne se raconte pas, l’ordinaire, l’insignifiant?) et politiques (comment la guerre modifie les êtres, les lieux? Comment la "Nuit" du titre se répand dans les rues, dans les têtes?)» – Lisbeth Koutchoumoff
La Nuit au pas en avant-critique dans Livres Hebdo
«La géopoétique est parfois plus éloquente que la géopolitique.»
Laurent Lemire
Actualités et événements
Prix Jacques Allano
Lire à Saint-Brieuc décerne le Prix Jacques Allano 2024 à «La nuit au pas» d’Isabelle Cornaz!
Remise du prix et table ronde avec les auteurs à Saint-Bireuc le 13 avril
«Il arrive un moment où les lieux familiers entrent dans nos rêves. Ils deviennent obsédants, intouchables.»
Isabelle Cornaz