Daniel Sangsue

Directeur de la Nouvelle collection Langages de La Baconnière, Daniel Sangsue a enseigné dans des universités suisses et françaises et est désormais professeur émérite de l'Université de Neuchâtel. Essayiste, critique littéraire et romancier, il est spécialiste de poétique et de littérature française du XIXe siècle et est l’auteur d’essais sur la parodie, l’excentricité, Stendhal et les fantômes. Il a réhabilité la «Pneumatologie littéraire» dans un essai remarqué: Fantômes, esprits et autres morts-vivants (José Corti, 2011), et a publié le Jounal d’un amateur de fantômes en 2018 (La Baconnière).

Il est également romancier sous le pseudonyme d’Ernest Mignatte.

Extraits de presse

Suite du journal d’un érudit des spectres: Daniel Sangsue, la foire aux esprits dans Libération

«Un jour, Daniel Sangsue en vient à pratiquer un petit jeu bien dans l’air du temps. Il interroge une IA sur son obsession: "Les fantômes existent-ils?" Il juge la réponse indigente, elle le paraît d’autant plus après deux cent cinquante pages de son journal, mine gourmande sur les fantômes à destination des amateurs et au-delà. Les Fantômes comme les chats choisissent leurs maîtres est la suite du Journal d’un amateur de fantômes (La Baconnière, 2018), compulsation maniaque de tout ce qui touche de près ou de loin aux revenants.» – Frédérique Roussel

Un deuxième journal malicieux sur les revenants dans RTS

«Il y a celles et ceux qui collectionnent les timbres, les figurines de Schtroumpfs, voire les opercules des crèmes à café. Daniel Sangsue aime quant à lui les histoires de fantômes. Depuis de nombreuses années, ce spécialiste de pneumatologie (science des esprits) lit, visionne et récolte toute histoire en lien avec des revenants (...) En dehors des événements marquants de la vie de l’auteur, ce livre est un kaléidoscope de réflexions, de témoignages, de livres, d’articles de journaux, de films et d’émissions en lien avec les fantômes. Daniel Sangsue arrive à évoquer le spiritisme pratiqué par Victor Hugo, le téléphone du vent à Ōtsuchi au Japon en passant par "Memento Mori", le dernier album de Depeche Mode. Un grand écart qui frise l’admiration.» – Sarah Clément

Rêves, fantômes, cadavres exquis: le surréalisme, mode d’emploi dans QWERTZ, RTS

Daniel Sangsue est l’invité d’Ellen Ichters et Nicolas Julliard dans l’émission QWERTZ de la RTS, depuis le MUDAC de Lausanne:

 

Hantologie du vide-grenier dans Le Matricule des Anges, mai 2024

«Le second tome du journal de Daniel Sangsue confirme un auteur aussi facétieux qu’érudit et pensif (...) Le livre excentrique, à l’humour très british (et parfois exquisément féroce), d’un gentleman helvète, aveyronnais de coeur. À lire et à relire d’un bout à l’autre comme dans le désordre.» – Jérôme Delclos

Ghostbuster au quotidien dans Vigousse

«Morbide? Oui un peu quand même, mais curieusement, en entrant dans ce journal, on se prend à partager cette passion pour le trépas et ses suites, non pas comme une obsession malsaine, mais plutôt comme un angle d’analyse particulièrement fécond.» – Sebastian Dieguez

«Le fantôme est une constante de l’imaginaire collectif» dans Le Quotidien jurassien

«Le lecteur appréciera la langue, qui n’est absolument pas de bois, sur des objets culturels tout à fait diversifiés. Et la légère saveur cocasse de certaines anecdotes, écrites avec une plume un peu british: élégante et doucement piquante.» – Julie Seuret

Pourquoi il faut lire des histoires de fantômes dans Le Temps

«Après Journal d’un amateur de fantômes qui couvrait les années 2011 à 2018, voici la chronique de sa monomanie de 2018 à 2023. Et c’est jubilatoire. Sangsue a le fantôme joyeux certes. Il distille cette gourmandise de la trouvaille qui enchante et étourdit dans son effervescence même (...) Les fantômes sont les compagons les plus sûrs pour s’émerveiller de la vie et déclarer, jour après jour, sa flamme à la littérature.» – Lisbeth Koutchoumoff Arman

Interview de Daniel Sangsue par Laurence de Coulon dans La Côte

«les fantômes tels que je les conçois ne sont pas inquiétants. Pour moi, ce sont des âmes en peine qui sollicitent l’aide des vivants.»

Les fantômes comme les chats choisissent leurs maîtres dans Le Matin Dimanche

«Ne comptez pas sur Daniel Sangsue pour dire du mal des fantômes. Ils ont beau traîner leurs chaînes, faire claquer les portes ou gémir dans le noir, ce professeur émérite de l’Universtié de Neuchâtel leur manifeste une sympathie qui ne se dément jamais. (...) L’auteur traque les revenants dans les livres, les films, les châteaux, les cimetières ou les contingences de la vie ordinaire. La forme du journal lui va bien; elle ajoute à son sujet les fantômes des jours enfuis.» – Michel Audétat

Auto-parodie et prévention de crise dans Le Temps

«En 1829, Alexandre Dumas père participait au dézinguage comique de ses pièces les plus tristes. Et c’était (presque) normal. C’est chez l’excellent Daniel Sangsue (Rencontre d’un excentrique et d’une parodie sur une table de dissection, paru en 2021 à La Baconnière) que je suis tombé sur une histoire pleine d’enseignements...» – à lire dans le Cabinet de curiosités de Philippe Simon

Quand les fantômes réenchantent le monde dans Babel - Espace 2

Les fantômes: il y a ceux qui y croient et ceux qui nʹy croient pas. Et parfois, ceux qui ont perdu la foi de leur enfance se tournent vers les revenants pour garder contact avec le surnaturel. Et si les fantômes servaient à réenchanter le monde ? Christine Mo Costabella en parle avec son invité, le professeur de littérature émérite à lʹUniversité de Neuchâtel Daniel Sangsue.

 

«Les fantômes du presbytère» dans Les amis de l'Esperluette - RCF Saint-Etienne

"Les Fantômes du presbytère", révélations du journal d’un curé de campagne dans Le Temps (abonnés)

Dans ce mélange d’érudition et d’autofiction joueuse qui est sa marque, Daniel Sangsue relate les légendes qui imprègnent la culture du pays. – Isabelle Rüf

Daniel Sangsue dans la machine littéraire dans Quartier Livre, RTS

Entretien avec Daniel Sangsue, invité dans Quartier Livre, sur la RTS.

Daniel Sangsue en compagnie des spectres dans Le Matin Dimanche

Habiter un presbytère comme Michel Tournier ou les sœurs Brontë, voilà bien un fantasme d’écrivain. Mais les anciens propriétaires semblent avoir omis de préciser aux nouveaux qu’ils n’y seraient pas seuls. Mais pas question de chasser cet esprit frappeur: convaincu que les vivants doivent venir en aide aux âmes errantes, le narateur suit une piste qui l’amène à mieux faire connaisance avec ce fantôme  lettré, capable de citer Baudelaire ou Apolinaire. Tout cela se déroule dans une ambiance ad hoc: cimetière, terreurs superstitieuses, chauves-souris qui mènent un drôle de bal. C’est du roman gothique pour sourire. Mais on peut prendre au sérieux l'idée qui le traverse discrètement: croire aux  fantômes, c’est ne pas renoncer à communiquer avec les morts dans un monde qui s’est de plus en plus coupé d’eux. Peut-être les fantômes nous manquent-ils. On y croit lorsqu’on les rencontre dans un roman comme celui de Daniel Sangsue. – Michel Audétat

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