Rosie Pinhas-Delpuech

Après une enfance passée à Istanbul, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, entourée par une mère germanophone, une grand-mère judéo- espagnole et un père francophone, Rosie Pinhas-Delpuech émigre en France puis en Israël avant de s’installer à Paris en 1984. Elle est aujourd’hui une figure incontournable des lettres hébraïques en francophonie.

Extraits de presse

Traduire, les secrets d’un artisanat dans Le Temps

«Elle compare son travail à celui du cordonnier qui se livre, jour après jour, à un savant artisanat. Rosie Pinhas-Delpuech fait passer, depuis 1988, des textes de l’hébreu au français. Elle ne s’attache pas seulement au sens des mots, comme le ferait un traducteur automatique, mais à leur rythme. "Le monde est matière, les mots et les choses sont de la matière", rappelle-t-elle. Il faut, à travers eux, "faire couler de l’affect"». – Julien Burri

Rosie Pinhas-Delpuech, traduire comme on écrit dans Le blog de Mireille Descombes

«Les chapitres les plus intéressants de La faille du Bosphore concernent directement la traduction. Un monde que l’on connaît peu, ou mal, et dans les coulisses duquel Rosie Pinhas-Delpuech nous convie avec sa générosité coutumière. "Dans ma manière de traduire, il y a de la pensée, de la réflexion qui n’est pas discursive, explique-t-elle, c’est-à-dire qui n’est pas produite en aplomb, mais qui se déploie pendant que je fabrique le texte." Oui, "fabrique", car pour Rosie Pinhas-Delpuech traduire est "quelque chose d’agissant", une place privilégiée qui permet de mieux comprendre comment "c’est fait", comment le sens s’agence à l’intérieur et entre les mots, comme dans une partition musicale.» – Mireille Descombes

«Croire qu’on arrive à dire est une supercherie, on n’y arrive pas, on approche et on recommence. C’est pour ça que l’art existe.»

Rosie Pinhas-Delpuech

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